Patrimoine

Tricher c’est mal !

En classe, on est parfois tenté de tricher…
Voici l’histoire vraie de Maximilien Théodore Chrétin, qui porte très bien son nom !

Nous sommes à Nérac, en 1832 : les fondations d’une villa gallo-romaine et des mosaïques sont mises à jour.
Nommé responsable du chantier de fouilles, Chrétin y fait de remarquables découvertes, récompensées par une médaille d’honneur…
Rapidement, on s’aperçoit que les soi-disant vestiges antiques sont des faux, fabriqués par Chrétin, sculpteur de métier.

Faux bas-relief et inscriptions de Chrétin.
© Musée archéologique Saint-Raymond à Toulouse

Il se trahit par une mystérieuse inscription que même Champollion (le traducteur des hiéroglyphes égyptiens) ne comprend pas !
M T C N D P pour Maximilien Théodore Chrétin Natif De Paris. L’artiste a tout simplement signé son œuvre !
Cette affaire amène la honte sur la ville et le chantier de fouilles est recouvert. De cet épisode, il ne reste qu’un vestige de mosaïque romaine (authentique celui-ci !), visible à l’entrée du parc de la Garenne, l’ancien parc royal du fameux Henri IV.
Les faux sont conservés dans un musée toulousain.

 

Mosaïque à décor floral de la villa gallo-romaine, Vème siècle ap J-C,
Parc de la Garenne à Nérac © OTVA

Clique ici pour découvrir d’autres personnages célèbres de l’Albret (Nérac et les alentours), sur le site de l’office de tourisme.

 

Illustration haut de page : Freepik.

À voir / à faire

Nérac

Une ville au coeur de l’histoire de France à la Renaissance, aujourd’hui un lieu agréable de promenade.