Patrimoine

Au coeur de l’Histoire

Que célèbre t-on le 11 novembre ? Découvre comment ta ville est au cœur de l’Histoire.

Commémorer la Grande Guerre
A l’issue de la première guerre mondiale (1914-1918), on dénombre 10 millions de morts, dont 1,5 million en France et des milliers de blessés, d’où le nom de « Grande Guerre ». L’ampleur du conflit traumatise la population. Au début des années 1920, presque toutes les communes décident de construire un « monument aux morts » pour honorer la mémoire des soldats morts pour la France.
En Lot-et-Garonne, comme partout en France, de jeunes hommes sont partis combattre.
Chaque année, depuis 1922, le 11 novembre est un jour férié pour commémorer l’armistice, c’est-à-dire l’accord qui mit fin aux combats de la Première Guerre Mondiale. Cet accord fut signé le 11 novembre 1918 entre le pays vaincu, l’Allemagne et les pays vainqueurs appelés « les Alliés », parmi lesquels la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis.

Des monuments variés
As-tu déjà observé le monument aux morts de ta ville ? Des messages y sont cachés, sauras-tu les décoder ?
De nombreux monuments, dits patriotiques, rappellent la victoire de la France sur l’Allemagne. Ils montrent un soldat debout, victorieux ou à l’assaut qui symbolise la gloire et le courage. A Sainte-Livrade-sur-Lot, le soldat est debout appuyé sur son fusil, le menton fier. A Feugarolles, le soldat est en plein combat. Tu peux observer son uniforme et son équipement.

Sainte-Livrade

 

Les sculpteurs utilisent parfois des allégories, c’est-à-dire des images, pour représenter l’idée de victoire : une couronne de laurier (souvent sur le casque du soldat) ou encore une femme ailée. A Agen, la victoire ailée arborant casque et bouclier s’avance pour combattre aux côté du soldat. A Marmande, elle soutient le soldat blessé voire mourant. L’idée de victoire apparaît aussi sous les traits d’un aigle piétiné qui représente l’Allemagne. A Sainte-Livrade, c’est un soldat qui écrase l’aigle. A Couthures-sur-Garonne, c’est le coq français.

Marmande

La force aussi peut-être symbolisée. A Mézin, par exemple, on voit une femme gauloise armée d’une lance (photo en haut de page). Cette sculpture prévient nos ennemis : comme nos ancêtres les gaulois, nous sommes un peuple courageux et fort. Même les femmes n’ont peur de rien !
A l’opposé, certains monuments soulignent l’ampleur du deuil puisque aucune famille n’a été épargnée. A Aiguillon, la veuve et l’orphelin pleurent au dessus du soldat dans son cercueil. A Saint-Maurin, c’est un jeune paysan qui traduit le recueillement de la population.
Une inscription et souvent la liste des noms des défunts complètent le monument.

Aiguillon